Logo blanc de Riendeau Avocats- Droit criminel

La réfutation de l’adage « qui a fraudé fraudera » et l’importance des règles de preuve en matière de propension

Par Me Audrey Van Strydonck

Avocate criminaliste chez Riendeau Avocats

Dans l’opinion publique persiste largement la croyance en vertu de laquelle celui « qui a fraudé fraudera »1. Ce raisonnement s’appuie sur une tendance intrinsèquement humaine à évaluer les actions d’un individu en fonction de son caractère2 et de sa réputation. Cette inclination naturelle à extrapoler les comportements passés d’autrui afin d’en prédire les comportements futurs est profondément enracinée dans notre psyché et s’avère précieuse pour naviguer les interactions sociales du quotidien. Néanmoins, si une telle réflexion peut sembler parfaitement inoffensive lorsqu’il s’agit de simples discussions entre voisins ou collègues, elle prend une tout autre ampleur lorsque ces mêmes individus se retrouvent à devoir prendre une décision en tant que membre d’un jury en salle de cour3.

Ainsi, dans le cadre d’un procès criminel, où la présomption d’innocence demeure l’un des piliers fondamentaux, l’introduction en preuve d’une conduite répréhensible antérieure de l’accusé est en principe prohibée, en raison des risques qui y sont directement associés4. En effet, les conséquences

préjudiciables liées à l’admission de tels éléments de preuve l’emportent généralement sur leur très faible, voire inexistante valeur probante5 à l’égard du dossier en cause. Parmi ces risques, on compte notamment la possibilité pour le juge de faits de tirer des inférences à l’effet que l’accusé soit une

« mauvaise » personne et donc vraisemblablement coupable de l’infraction qui lui est reprochée, ce qui pourrait ainsi largement influencer le verdict6. Ce risque s’avère par ailleurs exacerbé dans un contexte d’actes associés à la fraude, la tromperie ou la tricherie, où la malhonnêteté et le manque d’intégrité dont fait preuve l’accusé s’avèrent pertinents pour apprécier la crédibilité de celui-ci7. Également, il existe un risque notable que le juge de faits, c’est-à-dire un juge siégeant seul ou à plus forte raison, le jury, le cas échéant, confonde les faits antérieurs avec ceux de l’affaire en cours, ce qui pourrait également biaiser sa décision quant à la culpabilité8. À nouveau, ce risque est particulièrement présent en matière de procès pour crime économique, généralement caractérisé par leur complexité et l’importance du volume de la preuve.

Dans cet fragile équilibre entre présomption d’innocence et quête de justice, la notion de preuve de propension et plus particulièrement, les règles qui la régissent prennent donc une envergure cruciale. En effet, celles-ci définissent les circonstances dans lesquelles les actes passés d’un individu peuvent être admis à titre d’élément de preuve dans un procès criminel.

Qu’est-ce qu’est donc une preuve de propension? On nomme « preuve de propension » celle qui vise à établir que l’accusé a commis une infraction non visée par l’accusation à laquelle il fait face ou qu’il a adopté un comportement qui, de l’avis du juge de faits, serait désapprouvé par une personne raisonnable9. Les actes n’ont pas à être criminels10; il peut s’agir d’une conduite déshonorante ou indigne11, antérieure ou postérieure aux faits sur lesquels portent les accusations12.

L’objectif d’une preuve de propension est relativement simple : établir, en raison d’éléments extrinsèques à la cause, que l’accusé possède une disposition générale envers le crime et qui permet ainsi de conclure qu’il est plus susceptible d’avoir commis l’infraction reprochée13.

Une preuve de propension est donc en principe inadmissible14, puisque ses effets préjudiciables prévalent généralement largement sa valeur probante15, c’est-à-dire sa pertinence par rapport à l’infraction. On cherche ainsi à prévenir un verdict injustifié, basée sur une inférence de culpabilité d’après une prédisposition ou propension générale pour le crime que l’on attribuerait à l’accusé16. En d’autres termes, « ce qui est interdit, c’est le raisonnement fondé sur la propension qui ne repose que sur la mauvaise moralité générale de l’accusé, qui ressort de cette preuve de conduite déshonorante [nos italiques] »17. Toutefois, une preuve de propension peut exceptionnellement être admise lorsque ce raisonnement interdit peut être évité18.

À cet égard, il existe plusieurs exceptions reconnues en droit criminel canadien au principe d’inadmissibilité de la preuve de propension19, dont notamment la preuve de faits similaires20. Essentiellement, on parlera de preuve de faits similaires lorsque les actes de l’accusé et les circonstances de l’infraction qui lui est aujourd’hui reprochée présentent une similitude suffisante afin de permettre d’inférer qu’il est l’auteur probable de celle-ci. Pour reprendre les termes de la Cour suprême, on parle ici d’une « façon très individualisée [de commettre les actes autres que l’infraction, laquelle équivaut] à une preuve que l’accusé a laissé sa carte de visite »21. Sur le plan des principes, la preuve de faits similaires ne tend donc pas à établir que l’accusé est propice au crime en raison de certaines actions répréhensibles, mais plutôt à démontrer une propension relative à une infraction donnée, laquelle doit être intimement liée auxdites actions22.

En ce sens, la preuve de faits similaires demeure une preuve de propension, que l’on dira plus ciblée et donc admissible dans la mesure où sa valeur probante, laquelle repose sur l’improbabilité d’une coïncidence, l’emporte sur son effet préjudiciable23.

La décision Dinzey24 fournit un exemple éclairant permettant de mieux comprendre les ramifications juridiques de la preuve de propension et de faits similaires. Dans ce dossier, les accusations portées contre l’accusé, notamment pour fraude, trafic de biens criminellement obtenus, utilisation frauduleuse

de cartes de crédit et de pièce d’identité, concernaient des transactions avec trois commerces, relativement à divers véhicules et équipements mécaniques25. Ceux-ci avaient été achetés avec des numéros de cartes de crédit déclarées perdues ou volées, puis livrés et embarqués sur des conteneurs à destination de la République démocratique du Congo26.

Dans ce dossier, la défense contestait la preuve d’identification, celle-ci étant notamment fondée sur une preuve de faits similaires, antérieurs et postérieurs aux faits de la cause27. D’abord, la preuve de faits similaires antérieurs concernait des infractions pour lesquelles M. Dinzey avait plaidé coupable en 201328. Lesdites infractions étaient caractérisées par l’utilisation frauduleuse de cartes de crédit perdues ou volées émises aux noms de tierces personnes, afin d’effectuer des transactions et l’envoi de véhicules, de pièces de véhicule et de machinerie au Congo29. Cette preuve était également appuyée par plusieurs éléments, notamment les aveux de l’accusé, les témoignages d’enquêteurs et de témoins, ainsi que des documents saisis chez l’accusé. Dans un tel contexte, la poursuite invoquait que ces éléments contribuaient à établir un modus operandi spécifique au regard des infractions économiques antérieures et présentes30. Une telle preuve revêtait donc une force probante élevée, militant en faveur de son admissibilité à procès, puisqu’elle renforçait l’identification de l’accusé comme étant l’auteur des infractions actuellement en cause31.

Ensuite, la preuve de faits similaires postérieurs concernait des incidents survenus en 2018, qui présentaient un haut degré de similitude avec les infractions en cause32; achat frauduleux d’un moteur de camion sous un faux nom, en utilisant une carte de crédit perdue ou volée, lors d’une transaction réalisée exclusivement à distance, à l’issue de laquelle le moteur était envoyé vers l’Afrique par conteneur33. Le tout, survenu moins de trois ans après les faits en cause dans le présent dossier.

En pareilles circonstances, la cour tranchait le débat sur l’admissibilité de ces deux preuves de propension, en indiquant que les nombreuses similitudes entre les infractions antérieures, les infractions reprochées et les gestes postérieurs posés par M. Dinzey, de même que leur particularisme très significatif, établissent conjointement l’improbabilité objective qu’ils aient été commis par deux personnes différentes34.

La preuve de faits similaires a ainsi joué un rôle crucial au procès, en « apport [ant] un poids considérable à la preuve d’identification »35. La version de la défense selon laquelle une personne autre que M. Dinzey

aurait commis les infractions reprochées fut écartée sur la plupart des chefs, ce qui a ultimement mené à une déclaration de culpabilité sur presque tous les chefs36.

En définitive, l’affaire Dinzey offre une illustration éloquente de l’importance cruciale des règles de preuve pour contrer l’adage « qui a fraudé fraudera » au sein de notre système judiciaire. Cette affaire démontre de manière convaincante comment les règles strictes régissant l’admissibilité d’une preuve de propension peuvent être correctement appliquées.

En tant qu’avocate de la défense, je suis fermement convaincue que le respect rigoureux de ces règles est essentiel pour prévenir les jugements biaisés et assurer que les décisions judiciaires reposent sur des fondements solides plutôt que sur des généralisations hâtives. L’examen attentif des preuves de propension et le maintien de critères d’admissibilité stricts sont indispensables pour garantir l’équité et l’intégrité des procédures judiciaires. Ainsi, dans notre quête collective pour une justice équitable, l’affaire Dinzey souligne l’importance vitale de ces règles pour garantir que chaque individu soit jugé sur la base de preuves tangibles et non sur des présomptions injustifiées. En demeurant vigilants quant à l’application de ces règles, nous renforçons la confiance du public dans notre système judiciaire et préservons les droits fondamentaux de tous les justiciables.

 

1 R. c. Dinzey, 2019 QCCQ 4001, par. 28.

2 R. c. B. (C.R.), [1990] 1 R.C.S. 717, p. 744.

3 Une réflexion similaire est d’ailleurs abordée par le juge Binnie dans R c. Handy, 2002 CSC 56, par. 39.

4Id., par. 37 à 40.

5 R c. Morris, [1983] 2 R.C.S. 190, 203; repris dans R c. Arp [1998] 3 R.C.S. 339, par. 39; R c. Handy, précité note 3,

par. 31, 36, 72; R c. Shearing, 2002 CSC 58, par. 33.

6 R. c. D. (L.E.), [1989] 2 R.C.S. 111, pp. 127 et 128.

7 R c. Trudel, [1994] R.J.Q. 678, par. 21; voir également Gordon v. The United States, 383 F.2d 396 (1967).

8 R. c. D. (L.E.), précité note 6, pp. 127 et 128.

9 R c. J.W. (2022), 414 C.C.C. (3d) 235, 2022 ONCA 306, par. 15.

10 BÉLIVEAU-VAUCLAIR, Traité général de preuve et de procédure pénales 2023, 30e éd. Éditions Yvon Blais, par. 40.53.

11 R c. Handy, précité note 3, par. 53.

12 BÉLIVEAU-VAUCLAIR, Traité général de preuve et de procédures pénales 2018, 25e éd., Éditions Thémis, Éditions Yvon Blais, par. 649.

13 Trudel c. R., 2021 QCCA 1550, par. 40-47; Dejala c. R., 2021 QCCA 248, par. 137-138, demande d’autorisation d’en appeler à la Cour suprême.

14 R. c. Crawford, [1995] 1 RCS 858, par. 27 : « Les règles d’exclusion fondées sur un principe d’équité envers l’accusé empêchent le ministère public de recourir à une preuve de propension, sauf s’il a mis sa moralité en cause. Cette exigence n’est pas requise concernant l’accusé qui peut présenter des éléments de preuve ou procéder à un contre interrogatoire concernant la propension d’un coaccusé à commettre l’infraction ».

15 CROSS, RUPERT, TAPPER & COLIN, Cross on Evidence, 6e éd., Londres, Butterworths, 1985, p. 311.

16 R c. Shearing, précité note 5, par. 65.

17 R c. Handy, précité note 3, par. 68

18 R c. Arp, précité note 5, par. 41; R c. Handy, précité note 3, par. 31; R. c. B. (C.R.), précité note 2, p. 734-735.

19 Pour les principaux exemples où la jurisprudence a reconnu des exceptions au principe d’exclusion d’une preuve de propension, voir R c. Charrette, 2024 QCCS 277, par. 33.

20 BÉLIVEAU-VAUCLAIR, Traité général de preuve et de procédure pénales 2023, précité note 10, par. 40.61.

21 R. c. B. (C.R.), précité note 2, p. 720.

22 R c. Charrette, précité note 19, par. 34, citant BÉLIVEAU-VAUCLAIR, Traité général de preuve et de procédure pénales 2023, par. 40.61.

23 R c. Trochym, 2007 CSC 6, par. 72; R. c. Shearing, précité note 5, par. 40; R c. Handy, précité note 3, par. 42, 47; R c. Arp,

précité note 5, par. 42; R c. B(C.R.), précité note 2, p. 735.

24 R. c. Dinzey, 2019 QCCQ 4001, décision sur l’admissibilité d’une preuve de comportement indigne et de faits similaires,

ci-après « R. c. Dinzey, décision sur l’admissibilité ».

25 Le recel d’un bien contrefait, visé par le onzième chef, portait quant à lui sur la possession d’un chèque contrefait.

26 R. c. Dinzey, 2020 QCCQ 1325, par. 2, ci-après « R. c. Dinzey, jugement ».

27 Id., par. 4.

28 R. c. Dinzey, décision sur l’admissibilité, par. 6, 25.

29 R. c. Dinzey, jugement, par. 20.

30 Id., par. 22.

31 Id., par 130.

32 Id.

33 Id.

34 R. c. Dinzey, décision sur l’admissibilité, par. 90-92.

35 R. c. Dinzey, jugement, par. 144.

36 En ce qui a trait au trafic de bien criminellement obtenu visé par le dixième chef, la génératrice n’avait pas été chargée sur le même conteneur que le tracteur et le RAV4. Ainsi, la preuve a été jugée insuffisante pour conclure que l’accusé avait fait le trafic de la génératrice. Quant au recel visé par le onzième chef, la poursuite n’a pas démontré hors de tout doute raisonnable que l’accusé se savait en possession d’un chèque contrefait, puisque celui-ci semblait à vue d’œil conforme. L’acquittement est prononcé sur ces deux derniers chefs.

Contactez-nous Formulaire

Nous joindre Form

Portrait professionnel de Alexandre Giroux, Avocat en criminel.

Alexandre Giroux

Avocat en criminel

Me Alexandre Giroux (c.j.c. Colombie-Britannique) a complété le baccalauréat intégré en Études internationales et langues modernes de l’Université Laval avant d’obtenir son double diplôme en droit civil et common law de l’Université McGill.

Lors de ses études à l’Université McGill, il s’implique auprès de l’Aide juridique de Montréal, d’Innocence McGill et de Droit Criminel McGill. Il est également assistant de cours pour Justice pénale, le cours introduisant les étudiants de première année au droit criminel. Finalement, il est stagiaire auprès de l’Honorable Robert Hamel, juge à la Cour du Québec, Chambre de la Jeunesse.

Me Giroux entame sa carrière à Vancouver, où il exerce au sein de deux cabinets de défense criminelle de haute renommée. Il se relocalise ensuite à Montréal et rejoint Riendeau Avocats, où il exerce principalement en droit criminel. Me Giroux croit fermement en la présomption d’innocence et au droit de tout accusé de bénéficier de la meilleure défense qui soit. Il peut vous assister en français, anglais, espagnol et portugais.

Portrait professionnel de Emmy, Avocate en criminel.

Emmy

Avocate en criminel

Détentrice d’un baccalauréat de l’Université de Montréal en droit, Emmy a finalisé son parcours professionnel en terminant l’école du Barreau en 2022. Elle s’est par la suite jointe à l’équipe de Riendeau Avocats. Tout au long de ses études, Emmy s’est impliquée bénévolement auprès d’entreprises rejoignant ses valeurs, tel que les étudiants pro bono du Canada. À l’écoute de ses clients et passionnée, Emmy saura vous épauler tout au long de votre processus judiciaire.

Portrait professionnel de Carolia Ranivoharindrano, Responsable de la comptabilité.

Carolia Ranivoharindrano

Responsable de la comptabilité

Après avoir obtenu son baccalauréat en Sciences Politiques à l’Université Concordia, Carolia a décidé de poursuivre ses études en Technique Juridique au Collège CDI. Passionnée par le droit criminel, elle a décidé de se joindre à l’équipe de Riendeau Avocats pour effectuer son stage. Elle adore apprendre davantage sur le domaine du droit criminel et pénal auprès des avocats. De plus, avec ses nombreuses années d’expérience en service à la clientèle, elle sait comment aider les clients avec professionnalisme et rigueur, afin de donner la meilleure satisfaction aux clients du cabinet.

Consultation gratuite

Des questions ou des commentaires ? Écrivez-nous.

Nous joindre Form

Portrait professionnel de Me Anthoni Daoust, Avocat en droit pénal et criminel.

Me Anthoni Daoust

Avocat en droit pénal et criminel

Maitre Anthoni Daoust, titulaire d’un baccalauréat en droit de l’Université de Sherbrooke et membre du Barreau depuis l’année 2021, se distingue par sa quête incessante de connaissances. En effet, il a également obtenu un baccalauréat en Administration des affaires de l’Université du Québec, une mineure en criminologie de l’Université de Montréal, ainsi qu’une formation en technique policière du collège John Abbott. Cette variété de formations académiques lui confère une perspective unique et éclairée lors de l’examen de ses dossiers.

Me Daoust est un avocat spécialisé en droit criminel et pénal, démontrant un profond engagement envers la reconnaissance et le respect des droits individuels. En tant qu’avocat progressiste, il s’engage activement dans une pratique visant à rendre la justice plus accessible à tous. Grâce à ses compétences d’analyse et de négociation exceptionnelles, il parvient à obtenir des règlements optimaux afin de garantir à ses clients une défense complète et efficace.

Portrait professionnel de Gabrielle Lauzon, Avocate en droit criminel et pénal.

Gabrielle Lauzon

Avocate en droit criminel et pénal

Bachelière en droit sous le régime COOP de l’Université de Sherbrooke, Me Gabrielle
Lauzon s’est jointe à l’équipe de Riendeau Avocats comme avocate criminaliste après y
avoir effectué son stage. Me Lauzon fait preuve d’une grande compassion envers chacun
de ses clients et reste toujours disponible pour aider son prochain. Poussée par sa soif de connaissance et son dynamisme, elle se dévoue énormément à chacune de ses causes.Pratiquant aussi en droit pénal, Me Lauzon fait partie de l’équipe de MTL Ticket et saura vous défendre avec vigueur pour tout constat d’infraction relié au Code de la sécurité
routière.

Portrait professionnel de Pascal Gilbert, Avocat en droit pénal et criminel.

Pascal Gilbert

Avocat en droit pénal et criminel

Me Pascal Gilbert est passionné par le droit. Titulaire d’un baccalauréat en droit de l’Université de Montréal, en plus d’un baccalauréat en histoire, Me Gilbert s’est joint à l’équipe de Riendeau Avocats en tant qu’avocat criminaliste et pénal. À l’écoute des besoins de ses clients, il saura faire preuve de créativité afin d’explorer toutes les avenues possibles tout au long de votre processus judiciaire. Me Gilbert possède d’excellentes capacités de recherche et de rédaction et est un mordu d’apprentissage. Il souhaite faire avancer le droit et ce, dans la meilleure direction possible.

Portrait professionnel de Louisa Heniche, Avocate en criminel.

Louisa Heniche

Avocate en criminel

Me Louisa Heniche détient deux baccalauréats de l’Université du Québec à Montréal. Passionnée par le droit, elle effectue d’abord un premier baccalauréat en relations internationales et droit international, avant de compléter ses études par un baccalauréat en droit. Son parcours est marqué par la défense des droits humains, alors qu’elle s’est longtemps impliquée à la clinique internationale de défense des droits humains de l’UQAM ainsi qu’au Projet innocence, qui vient en aide aux victimes d’erreurs judiciaires. Inscrite au tableau de l’ordre des avocats, Me Heniche travaille en tant qu’avocate criminaliste, en plus d’accompagner nos clients dans leurs demandes de pardon. Elle a toujours l’intérêt de ses clients à cœur et fait preuve de minutie et d’empathie.

Logo blanc de Riendeau Avocats- Droit criminel

Coralie Leblanc

Adjointe administrative

Étudiante en technique juridique au Collège Ahuntsic à Montréal, Coralie est reconnue pour sa rapidité à exécuter les tâches et sa capacité à analyser. De plus, elle aide pour la recherche juridique dans les dossiers.

Logo blanc de Riendeau Avocats- Droit criminel

Danyka Beauchamp

Parajuriste – Biographie personnelle à venir.

Chez Riendeau Avocats, nous nous comptons chanceux d’avoir au sein de notre équipe du personnel hautement qualifié et professionnel pour défendre avec rigueur et détermination les dossiers de nos clients. Nos avocats et avocates, nos techniciens et techniciennes juridiques ainsi que nos stagiaires et notre personnel de gestion et d’administration, travaillent de concert pour offrir une défense pleine et entière à chacun de nos clients, et ce, peu importe la nature de l’infraction.

Logo blanc de Riendeau Avocats- Droit criminel

Valérie Paquette

Responsable de la comptabilité et technicienne comptable – Biographie personnelle à venir.

Œuvrant dans le domaine de la comptabilité depuis plus de 11 ans et autrefois occupant un poste en comptabilité, gestion et administration pour une entreprise possédant plus de 300 employés, Valérie Paquette travaille aujourd’hui au sein de notre cabinet à titre de technicienne comptable et responsable de la comptabilité. Ses nombreuses compétences dans le milieu permettent à notre équipe d’offrir un service à la clientèle hors pair.

Katherine Hurtubise

Adjointe administrative – Biographie personnelle à venir.

Chez Riendeau Avocats, nous nous comptons chanceux d’avoir au sein de notre équipe du personnel hautement qualifié et professionnel pour défendre avec rigueur et détermination les dossiers de nos clients. Nos avocats et avocates, nos techniciens et techniciennes juridiques ainsi que nos stagiaires et notre personnel de gestion et d’administration, travaillent de concert pour offrir une défense pleine et entière à chacun de nos clients, et ce, peu importe la nature de l’infraction.

François Gamache, directeur des ressources humaines Riendeau Avocats

François Gamache

Directeur des ressources humaines

Depuis plus de 15 ans, François Gamache travaille à titre de directeur des ressources humaines au cœur même de notre cabinet. Polyvalent et attentionné, il sait jongler entre la gestion de l’équipe et la coordination des opérations. Il veille par ailleurs à ce que chaque employé soit heureux et comblé, et c’est ce qui fait de François un atout indispensable chez Riendeau Avocats. Il s’occupe également de l’embauche et de l’intégration du personnel.

Portrait professionnel de Me Ariane Roberge, Avocate en droit criminel et pénal.

Me Ariane Roberge

Avocate en droit criminel et pénal

Membre du Barreau, Me Ariane Roberge détient un baccalauréat en droit avec cheminement de 2e cycle en Common Law et droit transnational (Juris Doctor) de l’Université de Sherbrooke. Me Ariane Roberge est une avocate ayant une pratique concentrée en droit criminel et pénal. Bien qu’elle ait joint l’équipe de Riendeau Avocats en tant que stagiaire, elle a rapidement fait sa place en tant qu’avocate et gagné la confiance de ses clients. Sa bonne énergie toujours au rendez-vous, Me Roberge est connue au sein de notre cabinet comme une avocate dynamique qui s’investit à 100 % dans chacune de ses causes. 

Portrait professionnel de Me Chloé Rainville, Avocate en droit criminel et pénal.

Me Chloé Rainville

Avocate en droit criminel et pénal – Biographie personnelle à venir.

Chez Riendeau Avocats, nous nous comptons chanceux d’avoir au sein de notre équipe du personnel hautement qualifié et professionnel pour défendre avec rigueur et détermination les dossiers de nos clients. Nos avocats et avocates, nos techniciens et techniciennes juridiques ainsi que nos stagiaires et notre personnel de gestion et d’administration, travaillent de concert pour offrir une défense pleine et entière à chacun de nos clients, et ce, peu importe la nature de l’infraction.

Portrait professionnel de Me Chanèle Lecompte, Avocate en droit criminel et pénal.

Me Chanèle Lecompte

Avocate en droit criminel et pénal

Avocate exerçant principalement le droit  criminel et pénal, Me Chanèle Lecompte est titulaire d’un baccalauréat en Droit de l’Université de Sherbrooke. Durant son parcours universitaire, elle a eu la chance de faire un stage auprès de la magistrature, ce qui lui a permis d’acquérir les nombreux atouts qu’elle met de l’avant lors de ses représentations devant les tribunaux. Passionnée par le droit criminel, Me Lecompte vous accompagnera et vous défendra lors des différentes étapes de votre dossier, et fera preuve d’écoute à votre égard.

Catherine Bernard, avocate criminaliste de chez Riendeau Avocats

Me Catherine Bernard

Avocate-criminaliste – Biographie personnelle à venir.

Chez Riendeau Avocats, nous nous comptons chanceux d’avoir au sein de notre équipe du personnel hautement qualifié et professionnel pour défendre avec rigueur et détermination les dossiers de nos clients. Nos avocats et avocates, nos techniciens et techniciennes juridiques ainsi que nos stagiaires et notre personnel de gestion et d’administration, travaillent de concert pour offrir une défense pleine et entière à chacun de nos clients, et ce, peu importe la nature de l’infraction.  

Alexandra Bérubé, avocate chez Riendeau Avocats Montréal

Me Alexandra Bérubé

Avocate-criminaliste

Après avoir obtenu un baccalauréat en droit à l’Université de Montréal, Me Alexandra Bérubé a ensuite perfectionné sa formation en complétant une maîtrise en droit criminel à l’Université de Sherbrooke. Ayant déjà pratiqué en droit civil avant de se dévouer au droit criminel, elle fait preuve d’une grande polyvalence et sait jongler avec les différentes sphères du droit de manière à bien cerner tous les enjeux que peuvent comporter les dossiers qui lui sont confiés. Intègre, rigoureuse et passionnée, Me Bérubé est une avocate de conviction qui croit fermement en la réhabilitation et au droit à une défense pleine et entière.

Me Cédric Materne

Avocat-criminaliste et collaborateur du Groupe TVA

Me Cédric Materne est titulaire d’un baccalauréat en droit de l’UQAM et membre du Barreau depuis 2016. Véritable passionné du droit criminel et fier collaborateur du Groupe TVA, il inspire une confiance accrue et défend chaque cause en usant à la fois de sa détermination et de ses connaissances poussées en matière criminelle. Sa curiosité à l’égard des plus récents développements juridiques et sa façon créative de toujours repousser les limites du droit actuel lui prévalent une excellente réputation.

Portrait professionnel de Me Ana-Maria Mocanu, Avocate criminaliste sénior et responsable du département anglophone.

Me Ana-Maria Mocanu

Avocate-criminaliste sénior et responsable du département anglophone

Me Ana-Maria Mocanu a obtenu un diplôme en psychologie avant d’obtenir son baccalauréat en droit à l’Université Sherbrooke. Elle entame sa carrière chez Riendeau Avocats et est un véritable atout depuis maintenant 6 ans puisqu’elle s’occupe notamment de la clientèle anglophone du cabinet. Elle porte une attention particulière à chacun de ses dossiers qui sont très diversifiés et elle défend les droits de ses clients avec ardeur.

Portrait professionnel de Me Annie Lahaise, Avocate criminaliste sénior et responsable du département sénior.

Me Annie Lahaise

Avocate-criminaliste sénior et responsable du département sénior – Biographie personnelle à venir. 

Membre du Barreau depuis 2003, Me Annie Lahaise œuvre dans le milieu criminel depuis plus de 19 ans. Elle est aujourd’hui non seulement avocate-criminaliste chez Riendeau Avocats, mais également responsable du département senior et chargée de cours au Cégep régional de Lanaudière.

Portrait professionnel de Me Jessica Chebab, Avocate criminaliste et directrice du département des demandes de pardon.

Me Jessica Chebab

Avocate-criminaliste et directrice du département des demandes de pardon

Détentrice d’une majeure en criminologie de l’Université de Montréal et d’un baccalauréat en droit de l’Université de Sherbrooke, Me Jessica Chehab s’investit avec cœur dans tous ses dossiers et veille à ce que ses clients soient entendus et représentés avec compassion. Fervente négociatrice, elle fait valoir les bons arguments afin de défendre les intérêts de ses clients pour que ceux-ci bénéficient d’une défense pleine et entière.

Anne-Geneviève Robert, avocate chez Riendeau Avocats Montréal

Me Anne-Geneviève Robert

Avocate-criminaliste et directrice du département pénal

Me Robert est une avocate-criminaliste détenant un baccalauréat en droit de l’UdM. La défense de ses causes lui tient grandement à cœur, et c’est pourquoi elle met au profit de ses clients ses connaissances aiguisées en la matière et son approche fonceuse devant les tribunaux. Son leadership l’a amenée à occuper le rôle de Directrice du département de droit pénal, qu’elle a d’ailleurs fondé dès son arrivée dans l’équipe. Impliquée socialement, elle est membre du conseil d’administration de la Fondation NeuroTrauma Marie-Robert et siège sur différents comités de l’AADM et du JBM.

Portrait professionnel de Me Joanie Chainey, Avocate criminaliste et directrice du département criminel.

Me Joanie Chainey

Avocate-criminaliste et directrice du département criminel

Me Chainey a reçu une solide formation en droit de l’université d’Ottawa. Sa passion pour le droit criminel l’amena à se joindre au cabinet Riendeau Avocats, où elle exerce exclusivement le droit criminel. Plaideuse infatigable, cette jeune avocate n’est jamais à bout d’arguments. Débordante d’idées et d’énergie, elle est particulièrement créative, ce qui l’aide à trouver des défenses dans des dossiers qui semblent à prime abord indéfendable. Me Chainey est une avocate fonceuse, toujours prête à livrer bataille pour représenter au mieux les intérêts de ses clients.

Portrait professionnel de Me Valérie Riendeau, Avocate criminaliste sénior, présidente et fondatrice du cabinet.

Me Valérie Riendeau

Avocate-criminaliste sénior, et présidente et fondatrice du cabinet

Diplômée de l’Université de Montréal, Me Valérie Riendeau entame sa pratique en fondant son propre cabinet. Expérimentée et professionnelle, elle est à la tête de Riendeau Avocats depuis maintenant 14 ans. Son équipe se démarque par un service à la clientèle incomparable et une approche personnalisée pour chaque client.  Fervente négociatrice et excellente plaideuse, Me Riendeau sait faire valoir les bons arguments afin de défendre les intérêts de ses clients et de leur obtenir les meilleurs résultats.

Demandez une consultation juridique gratuite

Téléphone: 514-742-9120

Courriel: info@riendeauavocats.ca

Contactez-nous Formulaire
En soumettant ce formulaire, vous vous engagez à ne divulguer aucune de vos informations personnelles, que nous ne vendrons pour aucune raison.